Les seniors seuls dans de grands logements sont de plus en plus nombreux
Selon une enquête de l'Insee publiée le 6 avril 2018, dans la région du #GrandEst, les #personnes #âgées de plus de 60 ans ont la tendance à maintenir leur domicile même après le départ des enfants ou le décès du conjoint.
Bien que la taille des ménages des seniors (plus de 60 ans) diminue inévitablement au fil du temps, la dimension de leur logement reste inchangée, selon une étude de l'Insee. Ce phénomène est particulièrement prononcé dans le #Grand #Est, où les #logements de grande taille sont plus fréquents que dans l'ensemble du pays. En 2013, dans la région, 82 % des personnes de plus de 60 ans vivent seules ou en couple sans enfant, ce qui représente une augmentation de 5 points par rapport à 1999.
De plus, 38 % d'entre eux résident dans des logements d'au moins 100 m².
Le sous-peuplement concerne une large partie des seniors français
En France, plus de 90 % des personnes âgées vivent dans des conditions de #sous-peuplement modéré, tel que défini précédemment. Selon l'Insee, la proportion de ceux vivant dans des conditions de sous-peuplement très prononcé est de 37,3 %, atteignant 39,5 % lorsque l'on considère uniquement les régions provinciales. Comme illustré dans le graphique ci-dessus, la Bretagne occupe la première place avec un taux dépassant les 50 %, suivie par le Grand Est.
45% des personnes âgées vivant en région Grand Est dans des conditions de sous-peuplement.
Indice de peuplement des logements
L’indice de peuplement d’un logement caractérise le degré d’occupation du logement, par comparaison entre le nombre de pièces qu’il comporte et le nombre de pièces nécessaires au ménage. Ainsi, une occupation considérée « normale » s’entend par :
un séjour ;
une pièce pour chaque personne de référence d’une famille ;
une pièce pour les personnes hors famille non célibataires ou les célibataires d’au moins 19 ans ; Pour les célibataires de moins de 19 ans, on compte une pièce pour deux enfants s’ils sont de même sexe ou ont moins de 7 ans, sinon, une pièce par enfant.
A partir de ce point de référence, on considère qu’il peut y avoir surpeuplement modéré (1 pièce manquante) ou accentué (2 pièces manquantes ou plus). A l’inverse, il peut y avoir sous-peuplement modéré si le logement compte une pièce de plus que la norme, sous-peuplement prononcé s’il compte deux pièces de plus et sous-peuplement très accentué s’il compte au moins trois pièces de plus.
Pénurie de logements pour les jeunes
Trouver un logement étudiant représente un défi particulièrement ardu dans les grandes métropoles telles que Lyon, Paris, et même Montpellier.
La hausse des tarifs du marché locatif et la rareté des logements du Crous, comme l'ont révélé des récentes études sur le coût de la vie étudiante, font du logement, déjà le poste de dépense principal pour les étudiants, un aspect de plus en plus onéreux et difficile à dénicher. Les loyers parisiens sont les plus élevés, atteignant en moyenne 881 euros, tandis qu'ils sont les plus bas au Mans, se situant à 371 euros.
L'association COLOCGENERATION propose la #cohabitation #intergénérationnelle solidaire en France, pour remédier à la pénurie de logements qui touche notamment les jeunes (étudiants, alternants, jeunes travailleurs).
Le site internet de l'association, permet aux personnes âgées qui vivent souvent seules, mais qui disposent d'une chambre supplémentaire chez elles, de la louer à des jeunes sélectionnés par l'association, et validés par les seniors logeurs.
Définition de la cohabitation intergénérationnelle solidaire
La cohabitation intergénérationnelle solidaire est un dispositif d'entraide qui permet à un senior qui dispose d’une chambre libre d’accueillir un jeune. Il peut le faire en échange d'une présence bienveillante, de menus services ou d'une contrepartie financière modeste.
Cohabitation intergénérationnelle : un dispositif encadré par la loi
Plusieurs points sont clarifiés dans la loi ELAN :
• l’objectif est « le renforcement du lien social » ;
• la solidarité est un aspect nécessaire du dispositif, puisque le terme « solidaire » est maintenant accolé à « cohabitation intergénérationnelle » ;
• le caractère « intergénérationnel » est précisé ; il s’agit de jeunes de « moins de 30 ans » et de seniors de « plus de 60 ans ».
Exonération à l’impôt sur le revenu :
Les personnes de plus de 60 ans, qui louent ou sous-louent en meublé une ou plusieurs pièces de leur habitation principale sont exonérées de l’impôt sur le revenu pour les produits de cette location (CGI : 35 bis, I), sous réserve que :
les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous-locataire en meublé sa résidence principale (ou sa résidence temporaire dès lors qu’il justifie d’un contrat de travailleur saisonnier)
et que le prix de location demeure fixé dans des limites raisonnables. Les prix raisonnables (pour 2020) sont les suivants :
190 €/ m²/ an en Ile-de-France
140 €/ m²/ an dans les autres régions
Comment accueillir un jeune pour partager son logement ?
Lorsqu'un senior envisage d'offrir l'hospitalité à un jeune au sein de son domicile, plusieurs engagements sont nécessaires pour garantir une cohabitation harmonieuse. En premier lieu, le senior doit s'engager à mettre à la disposition du jeune une chambre individuelle d'une taille adéquate, avec une surface minimale de 9 m2, située dans un logement en bon état. De plus, l'accès à la cuisine et aux sanitaires doit être assuré.
En termes de préparation, l'hôte doit définir clairement ses attentes, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Les aspects quantitatifs incluent le temps de présence attendu du jeune ainsi que sa contribution financière. Du côté qualitatif, l'hôte doit spécifier les types de services attendus et les activités à partager.
Afin de faciliter cette cohabitation, il est recommandé de recourir à un intermédiaire, tel qu'une association ou un organisme spécialisé, pour la mise en relation. COLOCGENERATION propose se service gratuitement pour les seniors logeurs.
"Nous visons à créer des binômes harmonieux en présentant aux seniors des candidatures de jeunes dont les profils sont compatibles, que ce soit au niveau des centres d'intérêt, des études, ou des motivations."
MONFERRATO Saverio responsable de l'association.
La réussite de ce mode de cohabitation repose fondamentalement sur la volonté sincère de vivre ensemble dans le respect des engagements mutuels, favorisant une atmosphère conviviale et sereine. En faisant preuve d'une ouverture d'esprit et d'une communication transparente, les participants peuvent instaurer une cohabitation intergénérationnelle enrichissante et épanouissante.
Quel est le prix de cohabitation intergénérationnelle ?
Le principe de la cohabitation intergénérationnelle repose sur une contribution financière modeste à la charge du jeune accueilli. Cette rétribution peut parfois être limitée à une simple participation aux charges, voir à la gratuité totale.
Le montant de cette participation est librement fixé entre les parties mais une règle s’applique lorsque la personne âgée réside dans un logement du parc social (HLM) : le prorata du loyer et des charges, selon la surface privative allouée au jeune, est utilisé comme référence.
De nombreux organismes et associations demandent par ailleurs le règlement de frais de dossier ainsi qu’une cotisation ou des frais d’adhésion. L'association COLOCGENERATION ne demande pas de frais au senior.
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